Dalí x Rubinstein – Illusions croisées

Fidèle à sa mission de créer des passerelles entre générations artistiques, Dalí Paris inaugure une rencontre inédite : Dalí x Rubinstein, Illusions croisées. Situé au cœur de Montmartre, le musée, qui abrite la plus grande collection privée dédiée à Salvador Dalí, ouvre ses portes à l’univers cinétique et lumineux de Patrick Rubinstein.

Rubinstein est un artiste français né en 1960. Il travaille et vit actuellement à Paris. Il développe un univers cinétique à partir d’influences multiples et invente le mouvement Kinetic Pop Art, alliant les principes techniques des arts optiques et la thématique de la figuration en art.

À travers cette exposition, deux mondes dialoguent et s’enlacent. D’un côté, le maître catalan qui, par ses bronzes, ses gravures et ses toiles, a su sonder l’inconscient et sublimer le réel. De l’autre, un artiste contemporain majeur qui prolonge ces visions en inventant une grammaire optique et cinétique où les images se métamorphosent au gré du regard.

Rubinstein explore des thèmes chers à Dalí , la femme, le rêve, le papillon, le secret, le temps , et les transpose dans un jeu d’illusions mouvantes. Ses œuvres ne se dévoilent jamais d’un seul bloc : elles apparaissent, disparaissent, se dédoublent et se recomposent selon l’angle du spectateur. Cette magie visuelle, née de ses procédés innovants comme le Dooble, fait vaciller la perception et invite à un voyage entre réel et imaginaire.

L’exposition s’organise comme une partition à deux voix : certaines pièces font écho direct aux sculptures surréalistes de Dalí, d’autres inventent un langage autonome, nourri d’or, de lumière et de vibration. De Gala aux montres molles, des anges aux figures mythiques, le spectateur traverse un univers où rêve et illusion se confondent.

En accueillant Patrick Rubinstein, Dalí Paris poursuit son engagement : faire vivre l’héritage dalinien tout en ouvrant la voie à de nouvelles écritures artistiques. Ensemble, Dalí et Rubinstein brouillent nos repères et nous rappellent que, comme le disait Dalí :    « Le surréalisme, c’est moi », une affirmation que Rubinstein prolonge en invitant chacun à devenir acteur de sa propre vision.